Bienvenue
à l'UODC

Pour accéder à ce contenu, merci de vous identifier :

+ de 400 nouvelles vidéos par an

Trouvez au moins
5 réponses
à vos questions de travail

Un minimum de 2 caractères est nécessaire.
ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts
Dans le domaine : Travail
Mardi 02 juillet 2024 - 18h15 À 00h00 Comment concilier innovation, performance collective et enjeux planétaires ? L’approche d’un leader de la recherche : l'INRAE Philippe Mauguin Président-directeur général de l'INRAE L’INRAE est l’un des plus grands organismes de recherche du monde sur ses trois domaines : l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Trois sujets parmi les plus cruciaux pour que la planète et toutes les formes de vie qu’elle abrite - dont l’humanité - puissent continuer à y cohabiter de manière harmonieuse au-delà du XXIème siècle.
Pour le dire sobrement : son bon fonctionnement nous concerne tous.
Alors pour diriger une organisation aussi cruciale, qu’est-ce qui est le plus important ?
En premier, vient que l’INRAE doit contribuer à la recherche au plus haut niveau possible dans ses trois domaines. Or, la recherche à très haut niveau, ce n’est que du collectif.
Mais comment un dirigeant peut contribuer à la qualité de ce collectif au niveau de l’ensemble d’une organisation ?

Amphi Débat organisé en mode hybride

Pour le coup, c’est un sujet qui intéresse toutes les entreprises, toutes les organisations ! Car l’INRAE est aussi une grande organisation « comme les autres », avec 12 000 personnes réparties à la fois sur 18 centres territoriaux et 14 grands domaines scientifiques. 

Depuis ses origines, l’INRA (devenu INRAE en 2020), vit en plein le matriciel du territoire (la recherche sur la vigne, ce n’est pas hors sol) et de l’excellence dans chaque grande thématique (génomique des plantes, etc.). 

Et se pose à l’INRAE des questions de coopération ou de conflits entre les personnes et les équipes, de qualité des liens avec leur environnement scientifique - français et mondial - d’évolutions du rapport au travail entre les générations de chercheur.euse.s.

Lors de la création de l’INRAE en 2020, Philippe Mauguin fait de l’élaboration d’un plan stratégique à l’horizon 2030 une priorité. 
En effet, les défis planétaires sont considérables et nécessitent de définir des priorités de recherche claires et ambitieuses : assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle d’une population de plus de 9 milliards d’humains d’ici 2050, gérer durablement les ressources naturelles indispensables à la vie (l’eau, les sols, l’air, la biodiversité), contribuer à la lutte contre le changement climatique, ou accompagner les acteurs dans des transitions durables et économiquement viables. 

Alors on peut se douter que les enjeux planétaires que prend en charge l’INRAE sont un puissant facteur de motivation pour les équipes, voire de passion. Mais cela ne suffit pas pour installer de la coopération, chacun le sait. 

Du coup, comment concilier innovation, performance collective et enjeux planétaires ? C’est une question redoutable, qui se pose si on y réfléchit à la plupart des organisations et des entreprises dans les années qui viennent.  

L’UODC est particulièrement honorée qu’une personnalité à la fois aussi bienveillante et à l’intelligence humaine aussi aigüe que Philippe Mauguin vienne partager ses réflexions et débattre avec nous lors d’un amphi débat qui risque d’être aussi utile que passionnant.

Jean Besançon
Directeur de l’UODC

 

L'intervenant :

Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts, Philippe Mauguin débute sa carrière comme chercheur à l’Ecole des mines de Paris.

Il est ensuite successivement responsable du secteur agroalimentaire au ministère de la recherche, conseiller auprès du ministre, directeur de l’agriculture et des bioénergies à l’ADEME, directeur du GIS pour la Chimie et l’Energie, conseiller du Premier ministre pour l’agriculture et l’alimentation, directeur de l’INAO, directeur régional et interdépartemental de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’Ile-de-France, directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture, directeur de cabinet du ministre de l’agriculture.

Il devient PDG de l'INRA en juillet 2016 puis PDG de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) en janvier 2020, fruit de la fusion de l’INRA et d’IRSTEA.


Au sujet de l'INRAE :

L’INRAE, Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement est un établissement public scientifique et technique né le 1er janvier 2020. Il est issu de la fusion entre l’INRA, Institut national de la recherche agronomique et l'IRSTEA, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Il est composé de 12 000 agents répartis sur une centaine d’implantations et regroupés au sein de 18 centres en France métropolitaine et Outre-mer.

L’humanité et la planète font face à un changement global qui crée de nouvelles attentes vis-à-vis de la recherche : atténuation et adaptation au changement climatique, sécurité alimentaire et nutritionnelle, transition des agricultures, préservation des ressources naturelles, restauration de la biodiversité, anticipation et gestion des risques. S’y ajoutent des enjeux plus territorialisés qui incluent les conditions de vie et de rémunération des agriculteurs, la compétitivité économique des entreprises, l’aménagement des territoires, l’accès à une alimentation saine et diversifiée pour chacun.

Premier organisme de recherche spécialisé sur ses trois domaines scientifiques, l’INRAE contribue à relever ces défis. En proposant par la recherche, l’innovation et l’appui aux politiques publiques de nouvelles orientations pour accompagner l’émergence de systèmes agricoles et alimentaires durables, l’INRAE ambitionne d’apporter des solutions pour la vie, les humains et la terre.

Par le rapprochement de l’INRA et l’IRSTEA, deux établissements reconnus pour la qualité de leur recherche et leur expertise, l’INRAE atteint une masse critique et mutualise des infrastructures de recherche importantes (observatoires, plateformes, banque de données) pour certaines uniques en Europe. Cette nouvelle position permet à l’INRAE des plus-values notoires dans différents domaines, comme les sciences de l’eau, les approches à l’échelle des territoires, la conservation et la restauration de la biodiversité, l’anticipation et la gestion des risques ou l’agriculture numérique.

 

EN LIEN DIRECT AVEC LE SUJET