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Dans le domaine : Transitions
Mardi 14 avril 2015 - 18h00 Compétitivité hors coût, qualité du travail et performance
Jean-Hervé Lorenzi Economiste, Président du Cercle des économistes Il est rare que les économistes abordent la question du travail au sens de la qualité du travail. Et de la relation entre la qualité du travail, la performance et la santé des hommes et des femmes au travail. Ce que l’on évoque parfois comme les facteurs « hors coût » de la compétitivité.

Il se dit que les économistes parlent plutôt de ce qui se voit dans les chiffres : les structures de prix, le coût du travail, les seuils de rentabilité, les conditions de la concurrence entre les firmes et les pays. Et donc naturellement, d’un point de vue économique, lorsque l’on s’intéresse à la compétitivité et à la performance, on regarde les chiffres.

Mais est-ce que la qualité du travail, ce que provoque le travail bien fait, en terme de performance - et de santé - est pris en compte à sa mesure dans notre pays ?

Pourquoi une ouvrière d’un grand constructeur automobile peut déclarer, calmement, qu’elle n’achètera pas la voiture fabriquée dans son usine ? Parce qu’elle juge que sa qualité est médiocre, au regard de ses critères du travail bien fait. Et au regard d'une productivité qu'elle pense pouvoir être bien meilleure. Et nous avons tous l'expérience, dans le secteur des services, de la très grande variabilité de la qualité du travail et de la performance, à moyens humains identiques.

Jean-Hervé Lorenzi, Président du Cercle des économistes, à juste titre réputé comme l’un des plus éminents économistes français, a accepté l’invitation de l’Uodc à traiter de la question.

Elle est difficile. Et nous sommes extrêmement honorés qu’il ait pris le risque de le faire, en économiste. Mais nous connaissons aussi son extrême finesse, sa très grande clarté, son honnêteté intellectuelle.

Un signe ? 

Le thème en 2015 des fameuses rencontres économiques qu’il organise chaque année à Aix-en-Provence au mois de juillet : Et si le travail était la solution ?

Après Emmanuelle Wargon (DGEFP), qui est intervenue le 10 mars dernier sur : "Comment la formation pourrait servir la qualité du travail, la santé et la performance ?" Et Patrick Mayen (Eduter, AgroSup Dijon), le 24 mars sur "Quelles sont les situations de travail apprenantes ?", l’intervention de Jean-Hervé Lorenzi est particulièrement attendue…

Jean Besançon, Directeur de l’UODC


Jean-Hervé Lorenzi est le Président du Cercle des économistes qui organise annuellement les rencontres économiques d'Aix-en-Provence. Il est titulaire de la Chaire « Transition Démographique, Transition Economique » de la Fondation du Risque.

Jean-Hervé Lorenzi a notamment été membre du Conseil d’Analyse Economique de 1997 à 2012, professeur à l’Université Paris Dauphine de 1992 à 2012. Aujourd’hui, il occupe plusieurs fonctions :
- Président du Pôle de Compétitivité, de Finance et Innovation, - Administrateur indépendant du Conseil de surveillance d’Euler Hermès, du Conseil d’administration du Crédit foncier et de BNP Paribas Cardif,
- Conseiller du Directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild et à ce titre Président non exécutif de l’activité capital investissement depuis 2000,
- Président de l’Observatoire des délais de paiements,
- Membre du Comité Editorial de la Revue Risque,
- Membre du Conseil Scientifique de l’Institut Montparnasse (MGEN) et du Comité Scientifique du Grand Clermont.

Son dernier livre ? "Un mode de violences. L'économie mondiale 2015-2030" co-écrit avec Mickaël Berrebi (Editions Eyrolles, juillet 2014). Auteur de nombreux ouvrages de référence, il a notamment écrit "L'innovation au cœur de la nouvelle croissance", en collaboration avec Alain Villemeur (Editions Economica, mai 2009).


Le Cercle des économistes est aujourd’hui un acteur majeur du débat économique français, composé de 30 membres, tous universitaires qui ont exercé ou qui exercent des fonctions privées ou publiques. Chacun de ses membres a des approches et des compétences différentes, garantissant ainsi une richesse des débats mais une conviction les rassemble : la nécessité d’offrir un espace de dialogue démocratique entre économistes à travers différentes activités.