
Alors que doivent faire les entreprises et les organisations ? Devenir les plus performantes possible pour s’en sortir ? Pour Quitterie Idiart, c’est un discours convenu, quasi daté.
Ce qu’elle recherche, c’est de rendre son entreprise robuste (au sens où l’entend par exemple le chercheur Olivier Hamant). Ne pas optimiser son entreprise pour garder une marge de manœuvre pour faire face aux crises à venir.
Et comment la rendre robuste ? En plaçant la coopération au cœur.
Une telle ambition dans la période n’est pas exactement ordinaire...
RÉSERVER MA PLACE :
. Je m'inscris pour participer en présentiel : débattre directement avec Quitterie Idiart, échanger ensuite avec les participants autour d'un verre (participation libre, inscription obligatoire).
Dans la limite des places disponibles (Lieu : Forum104, 104 rue de Vaugirard - 75006 Paris).
. Je m'inscris pour participer à distance. Vous recevrez les informations d'accès quelques jours avant l'événement (participation libre, inscription obligatoire).
Pour Quitterie Idiart - qui est aussi la Vice-Présidente du CJD - la coopération, c’est la base. La coopération en interne ? C’est juste normal : ce qui ne veut pas dire que la stimuler ne soit pas un sujet.
Elle pense que l’on peut aller beaucoup plus loin dans la gouvernance, la gouvernance partagée. Et le plus difficile ?
C’est comment embarquer les parties prenantes de l’entreprise : les fournisseurs, les clients, les banques.
À rebours de tout ce que l’on entend le plus souvent, Quitterie Idiart voit beaucoup d’optimisme à travers la transformation via la coopération. Elle pense que les entreprises, notamment les PME, peuvent donner du sens, une qualité de vie, une vision d’être que tout le monde partage.
C’est pour cela qu’elle s’est engagée au CJD dont elle est devenue Vice-Présidente en 2024 : pour impulser avec le Président Mathieu Hetzer un projet de transformation des entreprises.
Un programme impulsé avec le concept de « performance globale » propre au CJD, incluant performances sociales et environnementales.
C’est facile ?
Absolument pas, mais d’ailleurs qui le croirait ?
Ce qui également passionnant avec Quitterie, c’est l’ouverture à l’expérimentation. Aller voir chez les autres ce qui marche, pour s’en inspirer. Et tenter chez soi, essayer, mettre à l’épreuve.
Si nos politiques pouvaient s’inspirer de l’humilité et de l’efficacité de cette démarche… no comment !
À l’UODC nous sommes heureux et honorés de recevoir une dirigeante de la qualité de Quitterie Idiart. Et ravis de vous inviter à l’entendre et débattre avec elle. Car la question de fond qu’elle aborde concerne toutes les organisations.
Jean Besançon
Directeur de l’UODC
L'intervenante :
Diplomée de l'ESCP Business School, Quitterie Idiart est vice-présidente du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) national depuis décembre 2023 en tandem avec Mathieu Hetzer, mouvement d’entrepreneurs humanistes et engagés pour mettre l’économie au service du vivant. Par la force de son collectif, le CJD défriche des idées, mène des expérimentations, développe des approches, questionne les manières d’agir pour bâtir des entreprises plus responsables, plus durables et plus agréables.
Elle est également codirigeante de Castel 1890, entreprise spécialisée dans la construction, la fabrication de mobilier sur mesure et l’intendance de maisons à Villefranque au Pays basque.
La philosophie de Quitterie Idiart transpire à travers son activité : écoute, confiance, RSE, exigence ou qualité…
Au sujet du CJD :
Créé en 1938 par Jean Mersch, le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) est bien plus qu’un mouvement d’entrepreneurs engagés et humanistes, c’est un véritable action tank qui, par la force de son collectif, défriche des idées, mène des expérimentations, développe des approches, questionne les manières d’agir pour bâtir des entreprises plus responsables, plus durables et plus agréables.
Il rassemble chaque année de plus en plus de membres : en 2023, le CJD représente plus de 6000 femmes et hommes en France (dirigeantes et dirigeants et cadres dirigeantes et dirigeants). Le CJD est également présent dans 16 pays à travers le monde.
Imaginé à partir de la conviction profonde qu’une économie au service du vivant incarne la clef de la compétitivité des entreprises hexagonales, le mouvement est non partisan et force de propositions concrètes pour relancer l’emploi et pérenniser les entreprises.
Source intarissable d’intelligence collective, depuis plus de 80 ans, le CJD n’a cessé d’apporter des réponses de terrain aux enjeux sociétaux, notamment en termes d’emploi, en diffusant auprès de ses membres, dirigeantes et dirigeants d’entreprise, les outils pour se former, échanger et expérimenter.