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Des territoires plus favorables aux débuts de carrière
Dans le domaine : Transitions
Vendredi 03 décembre 2021 Des territoires plus favorables aux débuts de carrière Céreq Bref n° 415 La transformation des territoires, du fait de la démographie, des évolutions des secteurs d’activité et de la métropolisation, a profondément modifié la géographie de l’insertion ces dernières années. Ainsi, certaines zones présentent des particularités qui favorisent les débuts de carrières, notamment sur le plan de la rémunération. Introduire le territoire comme dimension d’analyse permet de questionner les interactions qui se jouent entre espaces de résidence et débuts de carrière, au-delà des caractéristiques intrinsèques des jeunes, et de pointer des zones d’emploi plus ou moins favorables.

Des phénomènes tels que la métropolisation, la désindustrialisation, les reconversions, les spécialisations ou la littoralisation des activités ont engendré des fractures territoriales qui expliquent en partie la géographie de l’insertion. Ainsi, des effets territoriaux accompagnent ou freinent les processus d’insertion, mais perdurent-ils dans le temps ? Autrement dit, au-delà des principales disparités constatées en fonction du diplôme, du sexe, de la catégorie sociale des parents, d’un emploi à durée indéterminée ou d’un emploi à temps plein, le territoire imprime-t-il sa marque sur les débuts de carrière et les évolutions de rémunération ? Une partition du territoire en zones d’emploi telles que délimitées par l’Insee, c’est-à-dire où les actifs résident et travaillent en grande majorité, permet de mettre en évidence des conditions d’emploi, des structures économiques et des caractéristiques géographiques hétérogènes, propres à chaque zone. À partir de l’observation de la Génération 2010 sur sept années de parcours d’insertion, c’est l’importance du territoire en tant que déterminant des évolutions salariales des jeunes actifs qui est interrogée ici en distinguant les jeunes actifs sédentaires et mobiles.

Les trois premières années de vie active correspondent à une période d’insertion professionnelle et de stabilisation dans l’emploi. C’est aussi celle d’une insertion plus globale dans l’âge adulte avec la décohabitation parentale, l’éventuelle mise en couple ou l’arrivée d’enfants. Les étapes de cette transition vers l’âge adulte sont propices aux mobilités résidentielles, lesquelles sont beaucoup plus fréquentes entre 16 et 24 ans que pour les autres tranches d’âges. Afin de ne pas surestimer les mobilités liées à ces événements, seules les mobilités au-delà des trois premières années de carrière sont prises en compte.

Parmi les jeunes occupant un emploi dans le secteur privé sept ans après leur sortie du système scolaire, un peu plus d’un sur cinq a changé de zone d’emploi entre 2013 et 2017. Relativement aux travailleurs sédentaires, les individus qui composent la population mobile...

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"Bref" est le bulletin d'information du Céreq, Centre d'études et de recherches sur les qualifications, qui propose une expertise au service des acteurs de la formation et de l'emploi. Il assure trois missions : mener des études et des recherches sur les qualifications, évaluer les formations, les dispositifs et politiques publiques mis en œuvre et formuler des avis et des propositions.