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De la mission d’accompagnement des partenaires sociaux dans la démarche de la reconnaissance des travailleurs de la deuxième ligne
Dans le domaine : Travail
Vendredi 24 décembre 2021 De la mission d’accompagnement des partenaires sociaux dans la démarche de la reconnaissance des travailleurs de la deuxième ligne

Face à l’épidémie de la Covid-19, près de 4,6 millions de salariés, dits « travailleurs de la deuxième ligne » – hôtes et hôtesses de caisse, éboueurs, agents d’entretien, aides à domicile…– ont permis au pays de continuer à fonctionner malgré leur exposition au risque sanitaire. Cette mobilisation exceptionnelle a mis en lumière l’écart qui existe entre leur utilité à la cohésion sociale et la manière dont ils sont reconnus.

Afin d’identifier les métiers concernés, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, a confié fin 2020 une mission à Christine Erhel et Sophie Moreau-Follenfant – spécialistes des questions de l’emploi et des ressources humaines – pour définir, en lien avec les partenaires sociaux, un ensemble de critères pour qualifier un métier de « deuxième ligne » et veiller à ce qu’aucun ne soit oublié dans le travail de revalorisation demandé aux branches professionnelles. 

La crise sanitaire, et en particulier les périodes de confinement et de limitations des déplacements, a généré des situations de travail particulièrement hétérogènes, avec de fortes inégalités d’exposition potentielle au risque sanitaire. Ainsi, pendant le premier confinement, un tiers des salariés du privé travaillaient sur site ou sur chantier, 25% en télétravail, tandis que 40% étaient en arrêt (chômage partiel, arrêt maladie ou congé). La proportion de salariés sur site était beaucoup plus élevée lors des second et troisième confinements (59% des salariés en novembre 2020 et 55% en avril 2021), tandis que le télétravail diminuait légèrement (22% dans les deux cas).

Si le télétravail massif et imposé pose question en termes de qualité et de soutenabilité du travail, la poursuite du travail sur site en contexte pandémique a également fait naître des préoccupations spécifiques, notamment pour les métiers exposés à des contacts nombreux et réguliers avec du public (métiers de la santé, mais aussi du commerce, des transports, de l’aide à domicile, de la propreté et de la sécurité). Ces métiers nécessaires non seulement à la lutte contre le virus...

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Christine Erhel
est professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Titulaire de la chaire économie du travail et de l'emploi. 

Sophie Moreau-Follenfant est directrice générale adjointe en charge des ressources humaines du Réseau de Transport d'Electricité (RTE).