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Mardi 31 mai 2016 - 18h00 Vers une université plus compétente en formation continue ? Ce que les entreprises et les territoires y gagneraient Alain Gonzalez Directeur du service commun de la formation continue à l'UPMC, Président de la FCU Si tu n’as pas ton Master à 25 ans, ta vie est fichue. Un gag ? Non : c’est bien parti. Le fameux slogan des années 1980, « 80% d’une classe d’âge au bac » a eu des effets. Dont celui-ci : 20 % d’une classe d’âge, soit 150 000 jeunes par an sortent avec rien de rien, pas même un CAP. Est-ce que l’Université française pourrait devenir une fantastique institution capable de jouer un rôle central dans l’apprentissage tout au long de la vie ?

C’est la question que pose Alain Gonzalez. Il préside la FCU (Formation Continue à l’Université), le réseau qui rassemble tous les responsables de la formation continue des 75 universités françaises. Il dirige aussi le service de formation continue de l’une des plus grandes universités françaises (l’Université Pierre et Marie Curie, UPMC).

En réponse, il développe une vision de transformation tranquille de l’Université qui ouvrirait des perspectives étonnantes. Elle changerait l’Université, son rapport au citoyen, au territoire et aux entreprises, ses liens avec la société. Elle prendrait pleinement en compte qu’un citoyen entre à l’Université, qu’il en sort, qu’il y revient. Qu’une personne peut y prendre, mais aussi y donner tout au long de sa vie.
 
Elle est très différente de la vision du classement de Shanghai. Où la seule question importante est celle du nombre et de la « qualité » individuelle des chercheurs qu’une Université contient. Une vision profondément individualiste.
 
Alain Gonzalez a participé très activement à l’élaboration du passionnant rapport "Le développement de la formation continue dans le supérieur", rédigé par François Germinet et remis aux ministres concernés en novembre 2015. Et ce rapport a enclenché un premier mouvement.
 
Que faudrait-il pour que les universités françaises sortent de leur léthargie invraisemblable en matière de formation continue (2,4 % du marché, hors Cnam, sic) ? Un chiffre qui - soit dit en passant - montre cruellement l’attention qu’elles portent aujourd'hui à l’apprentissage tout au long de la vie des citoyens de ce pays.

Que faire ? Penser autrement, s’organiser autrement, faire preuve de courage.
Cet amphi débat promet.
 
Jean Besançon
Directeur de l’Uodc


Une mission a été confiée à François Germinet, président de l'Université de Cergy-Pontoise, par Najat Vallaud-Belkacem, le 18 mars 2015, afin de renforcer la formation professionnelle dans le supérieur.
Le rapport Germinet constate que des évolutions sont nécessaires pour développer les besoins en formation continue, à la fois du côté des universités, pour adapter l'offre de formation à des salariés dont les besoins portent le plus souvent sur des formations courtes et non diplômantes ; et du côté des salariés et des employeurs, pour reconnaître les établissements d'enseignement supérieur comme des acteurs majeurs en matière de formation professionnelle.
Les établissements d'enseignement supérieur représentant seulement 3% du marché de la formation continue en France, leur potentiel de développement est donc très important. Les ministres ont fixé l'objectif de développement du chiffre d'affaires à 1,5 milliard d'euros d'ici à 2020.


Directeur du service commun de la formation continue à l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) depuis 2012, Alain Gonzalez a été élu président de la conférence des directeurs des services universitaires de formation continue (CDSUFC) pour un mandat de deux ans le 13 janvier 2014.
Avant d’intégrer l’UPMC, il a travaillé à l’Université Paris 13 en tant que professeur associé à temps plein à l’UFR de sciences économiques et de gestion puis directeur du service commun de formation continue et enfin directeur du Centre de développement et de l’ingénierie de la professionnalisation. Titulaire d’un doctorat de sciences économiques, Alain Gonzalez a été coordinateur académique de la formation continue dans l’enseignement supérieur au sein de l’académie de Créteil de 2006 à 2012.