La prise de conscience de la nécessité d’un développement durable contraindra-t-elle à changer le management, à réinventer de nouveaux modèles de développement des organisations et des entreprises ?

Cette question, si on laisse de côté les paillettes de la communication politiquement correcte relève d’abord de l’analyse stratégique. Ce qui signifie pour une entreprise, pour une organisation : comment intégrer la question du développement durable dans l’ensemble de ses choix d’objectifs et de moyens qui orientent à moyen et long terme ses activités ?

Daniel Genton a choisi de poser les enjeux du développement durable à ce niveau-là. Parce que c’est le niveau auquel doit se hisser la réflexion sur le management si l’on veut sérieusement intégrer la question du développement durable dans le devenir des entreprises et des organisations.

Si l’on sort de la langue de bois, le titre de son intervention prend tout son sens : « Le désarroi du stratège face au développement durable ».

Daniel Genton est un homme d’entreprise, un consultant en stratégies et organisation auprès des comités de direction, un homme qui croise des pratiques très différentes pour nourrir sa réflexion et ses interventions.
Il enseigne la stratégie à HEC, école où la tension du retour sur investissement est… solidement établie.
Son intervention vise à donner à penser, mais aussi à agir. Elle part de l’analyse de trois exemples concrets :
- les planteurs de coton en Afrique occidentale,
- les plasturgistes dans la vallée d’Oyonnax,
- les coopérateurs agricoles en Normandie.

Cette soirée exceptionnelle est organisée en partenariat entre AgroParisTech, la grande école francophone d’ingénieurs et de managers dans le domaine des sciences du vivant et de l’environnement et L’Université ouverte des compétences - Club Stratégies.

Elle intéresse très directement les responsables d’entreprises et d’organisations.
Elle intéresse les femmes et les hommes en charge des questions de développement durable et de compétences, questions qui ont des liens très profonds.
Elle intéresse aussi les auditeurs et les étudiant(e)s : cette question sera la leur dans le siècle qui vient. 

Daniel Genton est ingénieur agronome.