La matinée sera consacrée à trois ateliers :
Atelier 1 : la réforme de la formation professionnelle : quelles transformations implique-t-elle pour la personne « qu’elle vise » ?
La loi instaure un droit à la formation pour tous, attaché à la personne.
Ce faisant, elle présuppose la capacité de chacun à opérer des choix raisonnés au regard de son parcours professionnel et des moyens pour le concrétiser. La personne se retrouve ainsi dans une posture de sujet autonome, acteur et responsable de lui-même.
Un tel modèle a-t-il des chances d’émerger ? Va-t-il concerner tout le monde ? À quelles conditions ? et que deviennent celles et ceux qui ne rentreraient pas dans « sa logique » ?
Atelier 2 : le paritarisme un alibi pour le dialogue social ?
Atelier 3 : La formation peut-elle être un bien de consommation ?
La réforme actuelle propose pour le financement de la formation, un crédit individuel négociable de grée à grée entre le consommateur et le fournisseur. Cette conception du financement de la formation la transforme en un bien de consommation.
Quelles sont les conséquences et risques de dérive d’une telle conception ?
Suivis l'après-midi par une table ronde :
« Quelle place est accordée à l’individu et aux organisations paritaires dans le nouveau marché de la formation ? ».
L’Afref, Association française de réflexion et d’échange sur la formation, constitue un lieu de veille, d’ouverture, d’échange, de débat et de recherche. Elle puise sa richesse et sa notoriété dans la pluralité d’expériences et d’opinions de ses membres, de ses intervenants...