
À partir d'une enquête sociologique sur les entreprises qui ont choisi d'instaurer un droit d'expression directe et collective sur les conditions et l'organisation du travail, cette étude les limites de ces expériences de démocratie directe qui restent le plus souvent à la main et au profit des managers et des directions. Identifier ces points de blocages permet de mettre au jour les conditions organisationnelles, relationnelles et individuelles requises pour qu'une démocratie directe au travail soit possible.
Si les «lois Auroux » de 1982 sont bien connues pour leur apport en termes de renforcement de la place de la négociation collective et des représentant·es des travailleur·ses en entreprise, elles le sont moins pour les dispositifs de participation directe qu’elles ont instaurés.
Pour ses promoteur·ices, «les salariés n’ont plus à être considérés seulement comme des agents de production qui sont dans l’entreprise pour accomplir un travail sans avoir leur mot à dire sur les conditions dans lesquelles ils l’accomplissent...
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Le Centre d'Etudes de l'Emploi et du Travail (CEET) est un programme transversal du Cnam visant à développer la recherche pluridisciplinaire sur le travail et l’emploi, dans une perspective académique et de réponse à la demande sociale...