La première est un mode général de management des travailleurs, personnels de base comme encadrants, resté en France, sauf des exceptions insuffisamment mises en avant, trop vertical, dépersonnalisé et procédural, sans souffle ni perspectives suffisantes pour le salarié, avec des rémunérations plutôt chiches, dans le public comme le privé, les petites comme les grandes entreprises.
On parle à cet égard de management infecté par le Taylorisme, le Fayolisme et le Wébérisme (TFW), qui tend à exclure toutes négociations périodiques et en proximité (= dialogue professionnel exigeant) de la QVCT dans les équipes.
Ce mode de management encore dominant en France, dont un des symptômes singuliers est l’excès de procédures et leurs distorsions dans le privé, et de bureaucratie, et sa distorsion dans le public, parfois par-delà les apparences (salles de repos dernier cri, fraises tagada sur les bureaux, « babyfoot » dans les « staff rooms », etc.), est devenu totalement anachronique, au regard d’un potentiel humain contemporain avide d’enrichissement du travail...
Lire la suite de l'éditorial de Laurent Cappelletti
Voir le sommaire
La revue Management & Avenir est une revue de référence en sciences de gestion qui publie des articles originaux sur l’entreprise et les disciplines de gestion, incluant des études en stratégie, marketing, finance, et organisation. Elle a pour vocation de favoriser les échanges critiques entre chercheurs, enseignants et praticiens.