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Dans le domaine : Compétences
Vendredi 30 octobre 2020 Reprises d’études en début de vie active : acquérir un diplôme reste le graal Céreq Bref n° 396 Les reprises d’études en début de vie active sont de plus en plus fréquentes à tous les niveaux de diplômes avec une légère réduction des inégalités sociales d’accès. Les caractéristiques des jeunes les plus concernés évoluent peu au fil des générations : jeunes dont le plus haut niveau de diplôme est le baccalauréat et parmi eux, ceux engagés dans l’enseignement supérieur sans y avoir obtenu de diplôme et jeunes non diplômés de l’enseignement secondaire. Connaître des situations moins favorables sur le marché du travail accentue la reprise d’études.

La France est historiquement marquée par une forte valorisation de la formation initiale.  Les trajectoires de formation sont plutôt linéaires et dominées par l’enjeu de l’obtention du diplôme final, marquant l’entrée dans la période d’insertion professionnelle. Les reprises d’études n’apparaissent donc pas a priori comme une étape classique dans les parcours des jeunes. Toutefois, leur accroissement depuis une vingtaine d’années est clairement repéré par les enquêtes Génération. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet essor. En premier lieu, dans un contexte global d’élévation du niveau de formation et de compétition pour l’emploi, le diplôme apparait de plus en plus nécessaire pour s’insérer professionnellement, incitant plus qu’auparavant les jeunes à reprendre des études. En deuxième lieu, les politiques publiques (développement de l’alternance, lutte contre le décrochage scolaire, essor de la formation continue) favorisent les reprises d’études. En troisième lieu, les parcours de vie des jeunes eux-mêmes intègrent de plus en plus des coupures et des allers-retours avec la formation.

Les enquêtes Générations, parce qu’elles proposent un suivi longitudinal des jeunes interrogés, permettent de retracer à la fois l’évolution du phénomène de reprise d’études dans le temps et l’évolution du public concerné.

Depuis le début des années 2000, le nombre de jeunes qui reprennent des études « notables » dans les sept années suivant la fin de leur formation initiale augmente. Il passe de 14 % pour les jeunes ayant fini leurs études en 1998 (dont 4 % en alternance) à 23 % pour les jeunes de la Génération 2010 (dont 7 % sous forme d’alternance). Cette propension croissante à reprendre des études au fil des Générations concerne l’ensemble des niveaux de diplômes et est confirmée lorsque l’on compare des jeunes ayant les mêmes caractéristiques à l’aide de modèles économétriques...

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"Bref" est le bulletin d'information du Céreq, Centre d'études et de recherches sur les qualifications, qui propose une expertise au service des acteurs de la formation et de l'emploi. Il assure trois missions : mener des études et des recherches sur les qualifications, évaluer les formations, les dispositifs et politiques publiques mis en œuvre et formuler des avis et des propositions.