Bienvenue
à l'UODC

Pour accéder à ce contenu, merci de vous identifier :

+ de 400 nouvelles vidéos par an

Trouvez au moins
5 réponses
à vos questions de travail

Un minimum de 2 caractères est nécessaire.
Dans le domaine : Collectifs
Lundi 10 décembre 2012 Organiser le retour d’expérience des pilotes Entre reporting et sanction, un équilibre à trouver Didier Maraninchi Responsable de la formation chez Corsairfly La rubrique " Arrêt sur séquence " met l'accent sur une séquence clef des vidéos séquencées de l'UODC

Le management des compétences au plus haut niveau :
les enseignements de la sécurité aérienne

(Vidé séquencée n°115, 07 janvier 2011)

Didier Maraninchi est commandant de bord, captain instructor sur Boeing 747-400, responsable de la formation chez Corsairfly.

Dans cette séquence, Didier Maraninchi explique que le retour d’expérience des pilotes (le reporting) ne se tarit pas. Il existe même depuis vingt ans à la Lufthansa et chez British Airways.

Comment et pourquoi ça marche ?
Parce qu'il existe une culture de la non-sanction. Un pilote qui reconnait avoir fait une erreur n'est pas sanctionné : ses erreurs ne sont pas marquées dans le dossier professionnel, ses déclarations d’incidents peuvent être anonymes, aucune recherche n'est effectuée...

Un règlement intérieur du personnel navigant technique (celui qui régit les pilotes) stipule précisément que ces éléments ne peuvent être utilisés de façon coercitive.

Le pilote est protégé par la compagnie, tant que l’on est dans le domaine de l’erreur. Des compagnies anglaises ou allemandes tolèrent ainsi totalement l’erreur, mais en rien la violation, voire la désobéissance.

Ces retours d'expérience peuvent en effet s'avérer utiles à l'amélioration du système.
Les compagnies latines ont, là-dessus, un gros travail à faire...

 

Pourquoi cette vidéo ? 

Les pratiques d’entretien des compétences des pilotes de ligne peuvent paraitre très éloignées de celles de métiers apparemment plus « ordinaires ». À beaucoup d’égard, il n’en est rien : ce que les pilotes ont fini par apprendre sur ce qui est vraiment important en matière d’entretien des compétences peut servir à tous. Certes, les moyens techniques déployés, l'investissement formation pour les pilotes d’avion sont très importants, à la mesure de leurs responsabilités : les fameux simulateurs de vol sont un peu différents des jeux vidéos. Mais ces moyens sont identiques entre compagnies aériennes comparables, de même que le niveau de formation initial des pilotes. Et pourtant, les faits sont indiscutables : il existe de grosses différences en matière de sécurité...


Didier Maraninchi est Commandant de bord, captain instructor sur Boeing 747-400, responsable de la formation chez Corsairfly.