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Dans le domaine : Management
Lundi 02 décembre 2013 Le terrain, le « gemba », l’écoute L’essentiel de la valeur ajoutée du management Patrick Pélata Ancien Directeur Général de Renault La rubrique " Arrêt sur séquence " met l'accent sur une séquence clef des vidéos séquencées de l'UODC

Manager une multinationale : Renault-Nissan. Agir avec les différences de culture
(VDS n°139, 14 juin 2012)

Patrick Pélata a rejoint en août 2012 la société californienne SaleForces.com, spécialisée dans les technologies en lien avec la gestion de la relation client et les réseaux sociaux. Il y assure les fonctions de vice-président exécutif, responsable du secteur automobile.

Il a été auparavant Directeur Général de Renault puis conseiller du président de Renault-Nissan-BV.

Dans cette séquence, Patrick Pélata développe son analyse du management de terrain.
Un manager doit ainsi savoir pratiquer l'écoute, aller sur le terrain, la base, qu'il nomme le "gemba", notamment pour comprendre ce qui dysfonctionne dans l’entreprise, faire lien entre ce que le gemba sait faire et ce que la direction espère qu'il fasse.

Un management qui ne va sur le terrain n'est pas un management, "c'est du pipeau", selon Patrick Pélata ! Il cite pour illustrer ses propos le dernier livre du sociologue et consultant François Dupuy, "Lost in management : la vie quotidienne des entreprises au XXIème siècle" (Editions du Seuil, 2011).

Pour lui, beaucoup de managers ne sont donc pas des managers !

Or, les vieux systèmes de management vont devoir bouger vite.
Avec la nouvelle génération qui arrive, "si les managers ne font que de la com', il va se passer des choses" ! D'autant qu'avec les réseaux sociaux privés : beaucoup d’informations peuvent être postées sur un "profil riche" et ces réseaux sont ainsi en mesure de rechercher des gens qui ont des compétences ciblées (par exemple résoudre tel ou tel problème) sans passer par la hiérarchie...

Pourquoi cette vidéo ? :

En période d’incertitude, les esprits ouverts, ceux qui ne cultivent pas l’obsession de l’entre-soi et de la peur de l’autre, regardent au-delà des frontières. C’est vrai depuis la nuit des temps dans le domaine de la culture, de l’art, de la musique et de la langue. C’est vrai aussi en matière de management. « L’ouverture » n’a pas que des vertus, lorsque les caricatures s’en mêlent. Elle devient dramatique quand un mode de pensée unique semble s’imposer sur la planète entière. Nous avons connu les modes de management « à l’américaine », « à la japonaise », « à l’allemande » depuis peu. Bientôt « à la chinoise » ?...