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Dans le domaine : Compétences
Lundi 18 juillet 2011 Le malaise, la crise dans la formation : en fait, une recomposition Arrêt sur séquence : Jean-Marie Barbier Jean-Marie Barbier Professeur au Conservatoire national des arts et métiers La rubrique " Arrêt sur séquence " met l'accent sur une séquence clef des vidéos documentées et séquencées (VDS) de l'Université ouverte des compétences.

Malaise dans la formation : tendances et pistes d'avenir
(VDS n°109, 18 mai 2010)

Jean-Marie Barbier est professeur au Conservatoire national des arts et métiers, directeur du Centre de recherche sur la formation et président de la section « Sciences de l’éducation » de Conférence permanente du Conseil National des Université.

Comment a évolué la formation des adultes en France et en Europe ?

Il existe aujourd'hui une " recomposition dans la formation professionnelle des adultes ". Elle se fait sous d'autres formes : construction des identités professionnelles, socialisation, accompagnement, etc.

Dans cette séquence, Jean-Marie Barbier recontextualise et expose les indicateurs du malaise dans la formation. On observe à partir de 1993, une rétraction des crédits consacrés à la formation des adultes que ce soit aussi bien au niveau des budgets publics que privés. Une très forte pression se fait alors sentir sur l'utilisation des coûts de formation : retour sur investissement, réingénierie, démarches qualités.

Un autre évolution intéressante : le vocabulaire a évolué. Alors qu'il était question dans les années 60, 70 et en partie 80, de " l'apprenant, la négociation, les objectifs...", aujourd'hui prédominent largement " compétence, professionnalisation, accompagnement...".

L’espace traditionnel de la formation s'est réduit et " le travail a gagné du terrain sur la formation ".

Pourquoi cette vidéo ? :

En France, la formation professionnelle est à la question depuis de nombreuses années. Dans un contexte décrit comme de « crise économique » quasi permanente depuis le milieu des années 1970, son efficacité réelle est mise en doute, la complexité de son organisation critiquée dans d’innombrables rapports, son coût (27,1 Mds d’euros en 2006, dernières données INSEE) plus que jamais brandi pour en stigmatiser l’inefficience. Ces acteurs sont les professionnels du secteur - formateurs et responsables -, bien sûr (dont il est d’ailleurs très peu question dans les lois récentes), mais aussi toutes celles et ceux qui ont en charge, dans les entreprises, les organisations professionnelles...

Pour lire la suite de " pourquoi cette vidéo ? ", accédez à la séquence