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Jean-Marie Luttringer
Dans le domaine : Compétences
Vendredi 20 décembre 2019 Le déploiement de la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage par la négociation de branche Chronique n° 153 (volet 2/3) de Jean-Marie Luttringer Ce deuxième volet de la trilogie consacrée au déploiement de la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage propose au lecteur de faire le point sur le processus de restructuration des branches professionnelles engagées par le gouvernement, sur le nouveau cadre de la négociation collective et notamment de l’articulation entre la branche et l’entreprise, sur les relations à construire entre la branche et l’OPCO et enfin sur les principaux enjeux du cycle de négociation de branche sur la formation professionnelle et l’apprentissage qui vient de s’ouvrir. En effet, les quelques 250 accords de branche traitant de la formation professionnelle de l’apprentissage négociés dans le prolongement de la réforme de 2014 devront être remis sur le métier en raison des innovations introduites par la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».

Le conseiller social du premier ministre, Franck Morel, a rappelé à l’occasion d’un colloque sur le dialogue social organisé à Suresnes le 17 octobre dernier, l’objectif du gouvernement de réduire le nombre de branches professionnelles à une centaine. Rappelons qu’en 2009, Jean-Frédéric Poisson, chargé d’un rapport parlementaire sur la restructuration des branches professionnelles, avait estimé leur nombre à près de 700. Depuis lors, du chemin a été parcouru grâce à l’élimination des branches inactives, au regroupement de conventions territoriales et à un travail - concerté ou imposé par la DGT - avec les plus petites d’entre elles en vue d’opérer des regroupements. Ce processus devrait déboucher sur un résultat final de 250 branches. Pour la suite, le rapport « Ramain » consacré à « La restructuration des branches » qui a été remis au ministère du Travail ces derniers jours devrait proposer d’atteindre l’objectif de la centaine de branches évoqué par le conseiller social du premier ministre.

La présente chronique se propose de rappeler la définition de la notion de branches professionnelles (I) ainsi que le cadre juridique de la négociation de branche tel qu’il résulte de la réforme du code du travail de 2017 (II) avant de procéder à l’inventaire des objets et des enjeux ouverts à la négociation de branche après la réforme de la formation professionnelle de 2018 (III).

Au plan économique, l’existence et le périmètre d'une branche résultent d'un construit réalisé par l'INSEE qui consiste à classer des activités économiques dans une nomenclature (la NAF, Nomenclature d’Activité Française) à laquelle est attribué un code permettant son identification (le code « APE », Activité Principale Exercée)...

Télécharger la chronique de Jean-Marie Luttringer


Jean-Marie Luttringer, juriste, consultant en politique de formation professionnelle, est intervenu à l'UODC en 2015 : "La nouvelle donne juridique de la formation. Ce que la loi du 5 mars 2014 va progressivement transformer", Vidéo complète n°174, février 2015.