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Lundi 10 juin 2013 L’alternance : avant tout un changement de posture Jean-Patrick Gille Député d’Indre-et-Loire et directeur de l'UNML La rubrique " Arrêt sur séquence " met l'accent sur une séquence clef des vidéos séquencées de l'UODC

Les jeunes, le travail, la société : sortir de 30 ans de mesures addictives
(VDS n°137, 07 mai 2012)

Jean-Patrick Gille a longtemps travaillé dans le domaine de l’insertion des jeunes, de la ville, des quartiers, dans le monde des missions locales, dont il préside aujourd’hui l’Union Nationale, l'UNML. Il est le co-auteur du rapport d’information de l’Assemblée Nationale sur la mise en application de la Loi du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels.

Jean-Patrick Gille défend l'idée d'un accompagnement global des jeunes et une approche territoriale de l’insertion. Il milite également pour un « droit au retour en formation » qui ne doit pas représenter un droit de plus, mais permettre de changer le regard. En incitant par exemple les entreprises à embaucher des jeunes même si ce n’est pas de rentabilité immédiate. Il s'agit-là d'un véritable enjeu politique.

La démarche pédagogique de l’alternance intéresse Jean-Patrick Gille : « apprendre c’est un échange, c'est un partage », ce n'est pas « donner la becquée ». Il est ainsi convaincu que l'on ne forme pas les gens mais que l'on doit les accompagner à se former.

Concernant le tutorat il est, selon lui, indispensable que la personne qui accompagne le jeune en entreprise, soit en contact direct avec l’établissement. Le constat est qu'en CFA (Centre de formation d'apprenti), ce sont les apprenants qui disent aux professeurs comment l'alternance se déroule en entreprise...

Pourquoi cette vidéo ? :

30 ans de « crise », 30 ans de « politiques » d’insertion pour les jeunes en France. En 2011, un quart des jeunes en France qui cherchent du travail sont au chômage. Dit autrement. Aujourd’hui, un employeur, sain d’esprit, qui veut employer un jeune demande : « si j’embauche un jeune, j’ai droit à quoi ? ». Aujourd’hui, un jeune, sain d’esprit, qui veut travailler, s’engage dans un labyrinthe. Même avec un bac professionnel, un CAP ou un doctorat. Sans parler des 150.000 jeunes (par an !) qui sortent du système éducatif avec rien : pas un diplôme, pas une certification, rien. Le labyrinthe, c’est celui de la transition vers l’emploi à statut stable...