
La loi du 5 septembre 2018 a fait entrer l’AFEST dans le champ d’application des dispositions relatives à la formation professionnelle. Cette consécration par la loi est conforme au projet de doter l’ensemble des États membres de l’Union européenne d’un cadre réglementaire clair pour le Work-Based Learning. À quelques mois de la présidence française, elle atteste de notre adhésion au processus de Copenhague. Pour autant, l’AFEST constitue un complet changement de paradigme au regard du modèle « séparatiste » dessiné par la loi de 1971. En précisant les critères permettant à l’action de formation de recevoir la qualification d’AFEST, la réglementation lui a donné ses premiers contours mais ne l’a pas entièrement déterminée. En matière de conception et d’exécution, le « cadrage » de l’action échoit surtout aux acteurs intéressés. Quel usage font-ils de cette liberté processuelle ?
Le développement des ingénieries AFEST révèle, à l’occasion, l’ensemble des concours nécessaires pour poser les conditions de l’action et la faire exister. Parmi ces concours, la figure du tiers intervenant occupe une place centrale.
L’expérience montre enfin que des détours de production sont nécessaires pour inscrire l'AFEST dans des agencements qui débordent le cadre strict de l'action de formation, notamment les agencements gestionnaires, qui déterminent la valeur de cette modalité au titre de l’investissement formation.
Lieu : CNAM - 292 rue Saint-Martin, 75003 Paris
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