Le Fonds d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée a produit à la fin de l’année 2018 un premier bilan intermédiaire se concentrant particulièrement sur une démonstration de l’activation des dépenses passives imputables au projet. Il dresse ici un nouveau bilan intermédiaire après deux ans et demi d’expérimentation et deux ans moyen d’exercice pour les Entreprises à but d’emploi (EBE).

Au moment où de nombreux territoires expriment le souhait du lancement aussi rapide que possible d’une deuxième étape expérimentale et dans un contexte où elle est régulièrement évoquée, il apparaît important de tirer les premiers enseignements de la mise en place opérationnelle du projet « Territoires zéro chômeur de longue durée ».

Le Fonds a choisi de concentrer ce nouveau rapport sur le « socle logique » du projet, de le nourrir de la pratique et des retours d’expériences des dix territoires expérimentaux afin d’en tirer de premiers enseignements pour la suite. Le projet repose sur trois hypothèses initiales qui sont l’ossature principale de ce bilan intermédiaire :

1. Nul n’est inemployable, lorsque l’emploi est adapté aux personnes ;
2. Ce n’est pas le travail qui manque, il y a un grand nombre de travaux utiles à réaliser ;
3. Ce n’est pas l’argent qui manque, la privation d’emploi coûte plus cher que la production d’emploi...

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Louis Gallois, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, est intervenu à l'UODC en 2017 : "Comment un territoire pourrait venir à bout du chômage de longue durée ?", Vidéo complète n°218, octobre 2017.