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Dans le domaine : Compétences
Vendredi 23 février 2018 Ce que serait une réforme « radicale et sans tabou » de la formation professionnelle en alternance Chronique n° 131 de Jean-Marie Luttringer (avec Bernard Masingue) Le président de la république et le gouvernement souhaitent engager une réforme « radicale et sans tabou », de l'apprentissage et plus largement de la formation professionnelle professionnelle en alternance. Bernard Masingue et Jean-Marie Luttringer ont répondu à cette interpellation sous l'angle culturel, pédagogique et juridique

La valorisation de la formation professionnelle en alternance constitue un axe stratégique majeur du projet de réforme porté par « En marche », par le président de la République et le gouvernement, dans le domaine de la formation professionnelle tout au long de la vie.

Cette question n’est pas nouvelle. Elle est au cœur des préoccupations des politiques publiques ainsi que de celles des partenaires sociaux depuis que s’est installée en France, à la fin des années 70, un chômage massif des jeunes, notamment ceux sortis du système scolaire, sans qualification. Les multiples réformes auxquelles cette question a donné lieu n’ont pas, jusqu’à ce jour, produit les résultats escomptés.

L’annonce d’une réforme qui se veut « radicale » et « sans tabou », au-delà des questions au demeurant complexes, d’organisation et de financement de cette modalité de formation professionnelle, soulève deux questions de nature culturelle, que sont d’une part la reconnaissance du caractère formateur du travail productif, et d’autre part la parité d’estime entre « la voie royale » de la formation générale, conçue en France pour la production et la reproduction des élites...

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