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Dans le domaine : Compétences
Vendredi 13 octobre 2017 Apprentissage : les trois clés d’une véritable transformation
L’apprentissage pâtit en France d’une gouvernance inefficace qui freine l’impulsion politique donnée par l’exécutif. En effet, la coexistence d’une voie de formation professionnelle initiale par voie scolaire, pilotée par l’Education nationale, et d’une voie d’apprentissage qui relève de la compétence des Conseils régionaux, interdit un véritable pilotage de la carte des formations professionnelles initiales.

Les rectorats ont en effet pour souci essentiel de développer ou de maintenir leurs effectifs dans la voie scolaire (lycées professionnels), tandis que les régions cherchent à développer l’apprentissage. Concrètement, il est aujourd’hui à peu près impossible de faire évoluer la carte des formations professionnelles initiales de manière souple et cohérente. Cette situation est bien entendu un obstacle à la fois à l’adaptation de l’offre de formation aux besoins du monde économique et à la rationalisation des coûts (implantations parfois inadaptées, impossibilité de fermer certaines classes en lycée professionnel dont on sait pourtant qu’elles devraient l’être).

Les Conseils régionaux apparaissent aujourd’hui comme la collectivité locale la plus à même de réaliser les arbitrages nécessaires sur la carte des formations initiales compte tenu de leurs compétences générales en matière de développement économique, - confirmée par la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) - de formation professionnelle continue et par leur proximité avec le monde économique.

C’est pourquoi nous proposons que les régions soient pleinement responsables de la définition de la carte des formations initiales, c’est-à-dire les formations réalisées par voie scolaire, au sein de lycées professionnels, et celles réalisées par voie professionnelle, au sein de CFA. Il s’agirait ainsi de créer un bloc de compétences homogène "formation professionnelle initiale".

Lire la suite de l'étude de Bertrand Martinot


  • Think tank indépendant, l’Institut Montaigne est une plateforme de réflexion, de propositions et d’expérimentations consacrée aux politiques publiques en France...
  • Bertrand Martinot est Senior Fellow à l'Institut Montaigne, économiste, spécialiste de l'emploi. Il a été conseiller social à la Présidence de la République de 2007 à 2008, puis délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle de 2008 à 2012. Il est l'auteur de nombreuses publications sur l'emploi, le chômage, les relations sociales et la formation professionnelle.