Dans un monde en crise profonde, quel rôle pourrait jouer l’éducation ? D’où la mère des questions, celle qui conditionne toutes les autres : comment refonder un pacte entre société et éducation ? Quelles sont les questions clefs à se poser lorsque l’on veut aborder sérieusement la question de l’éducation dans une société ?
Quels pourraient être les fondements d’une politique à entreprendre dans ce domaine, en situant le mot politique au niveau qui devrait être le sien ?
C’est à cette réflexion que nous a convié Edgard Pisani dans son intervention du 10 novembre 2009.
Notre intérêt fut vif, pour ne pas parler de notre curiosité, sur ce qu’un homme comme Edgard Pisani, à la vivacité étonnamment acérée, avec l’expérience de l’action au plus haut niveau et la culture hors normes qui furent les siennes peut délivrer comme message sur une des questions les plus essentielles posées à notre société ?
Comment penser les compétences sans penser aux pactes qui devraient lier les différentes parties prenantes des questions d'éducation et de formation au niveau d'un territoire ?
Les questions d’éducation et de formation ne gagnent rien à être réservées aux professionnels de la question, quelles que soient leurs qualités. La crise a cette vertu de révéler que les questions essentielles dans une société à la pérennité non assurée ne sont pas techniques : elles sont politiques. Elles concernent l’ensemble de la société, les citoyens et les responsables à tous les échelons.
Vidéo Séquencée n°100
Prise de vue : 10 novembre 2009
Date d'édition : 22 février 2010
Durée : 0:57:43
Programmation et animation : Jean Besançon, directeur de L'Université ouverte des compétences - Club Stratégies
Réalisation et édition : Pierre Cécile
© Pratiques & Stratégies - février 2010 - reproduction interdite
màj 21/06/16
Comment présenter l’homme venu partager le fruit de sa très ancienne réflexion sur ce sujet, éducation et société, jamais interrompue depuis bien plus d’un demi-siècle ?
Edgar Pisani (1918-2016) fut résistant, sous préfet en 1944 (le plus jeune de France !), sénateur, ministre de l’agriculture de 1961 à 1966, co-fondateur de la Politique Agricole commune, artisan des accords de Matignon en Nouvelle-Calédonie, président de l’Institut du Monde arabe, etc.
Mais il est aussi le père de l’enseignement public agricole moderne, étonnamment novateur dans les années 1960, le co-fondateur du Grep (Groupe de recherche sur l’éducation et la prospective), de la Revue POUR, etc.
Un homme qui s'est toujours passionné pour les questions d’éducation. Et qui savait depuis longtemps qu’il existe bien d’autres formes que l’académie et les appareils centralisés pour transmettre patrimoine, culture, excellence professionnelle, vison débattue et partagée de l’avenir d’une société.
Les mots-clés
Crédits
Amphi débat du 10/11/2009
Date d'édition : 22/02/2010
Durée : 0:57:43
Programmation et animation :
Réalisation et édition :
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