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400 000 entreprises créées en 40 ans avec un taux de pérennité de 80 % à trois ans ? C’est aussi impressionnant que méconnu. 530 lieux d’accueil, 1130 conseillers, des centaines de bénévoles, 25 000 nouveaux emplois créés par an : BGE est un étonnant acteur de l’accompagnement à la création d’entreprise. C’est un métier ? Il semblerait. Alors, comment font-ils ? Qu’est-ce qui fait que ça marche ? Voire que cela échoue, aussi…

Sophie Jalabert est la déléguée générale de BGE réseau. C’est une battante, naturellement, mais aussi une très fine experte du métier de l’accompagnement à la création d’entreprises. Avec des valeurs très fortes : chez BGE, on accompagne quel que soit le profil, du RSA à Bac + 5.

Dans ce moment dévastateur de faillites que la Covid nous fait traverser, l’écouter et débattre avec elle est précieux.

Pourquoi ? Parce que pour une entreprise aujourd’hui, survivre, se développer c’est entreprendre. Même hors effet Covid, celles qui ne bougent pas disparaissent.

Or le métier de BGE, depuis 40 ans, c’est d’accompagner le passage d’une idée à la création d’une activité rentable, pérenne, créatrice de richesse et d’emploi.

Cela pourrait inspirer d’innombrables responsables, partout, à tous les niveaux. D’autant plus qu’en France, peu entreprennent, contrairement à une idée bien reçue : 

« La France affiche une sous-performance en matière de création d’entreprise, qui provient d’un moindre passage à l’acte et non d’une moindre volonté de la part de la population. 
Le fait que la France soit moins bien positionnée que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne pour le passage à l’acte n’est pas lié à un effet de composition de la population mais bien entièrement à un « effet pays
 ». (…) (in Note France Stratégie, n°87, avril 2020).

Toujours en France, presque personne ne considère que créer, développer une entreprise, c’est une compétence. Il n’y a donc pas de stratégie pour la développer.

Comme le note Sophie Jalabert : « Personne ne vient nous voir en disant qu’il veut se former à devenir entrepreneur. Qu’il veut apprendre à vendre. Et pourtant… ».

Alors, qu’est-ce qui fait que « ça marche » l’accompagnement d’un.e futur.e chef.fe d’entreprise ? Quels sont les écueils, les difficultés, les points sensibles ? L’UODC est extrêmement honorée que Sophie Jalabert ait accepté son invitation à partager son expérience et l’expérience de tout un réseau.

Diplômée d’une école de commerce, Sophie Jalabert s’est impliquée pendant 10 ans dans les relations entre la France et les Pays d’Europe Centrale et Orientale. Convaincue de l’importance de travailler à la création d’entreprises et à la prise d’initiative en France, elle rejoint BGE en 2000. En 2012, elle devient Déléguée Générale du réseau BGE, gardant au cœur de son action les dynamiques territoriales et les réseaux d’entrepreneurs.

En 40 ans, BGE est devenu un réseau associatif de référence d’aide à la création d’entreprises depuis l’émergence de l’idée jusqu’à sa concrétisation, et a ainsi contribué au lancement de plus de 400 000 entreprises. Grâce à un maillage serré de 530 lieux d’accueil en métropole et outre-mer et 1 123 salariés, 95 100 personnes ont été accueillies et orientées en 2019,  27 850 nouveaux emplois ont été générés et 51 090 parcours d'accompagnement/formation ont été mis en place (in Rapport d'activité BGE, 2019, juin 2020).

Si la très grande majorité des entrepreneurs BGE sont des demandeurs d’emploi, le réseau forme aussi des salariés, des chefs d’entreprise et des étudiants. Une diversité qui se retrouve également dans les profils accompagnés. En 2018, 1 760 entrepreneurs handicapés ont été guidés par BGE.

Intégrer le réseau BGE, permet au candidat à la création d’entreprises de bénéficier d’un regard professionnel, personnalisé, et ainsi de monter en compétences sur tous les aspects de son projet, de la stratégie commerciale à l’étude de marché, au choix de la forme juridique jusqu’aux obligations administratives et fiscales.

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Crédits

Vidéo complète n°259
Amphi débat du 13/10/2020
Date d'édition : 13/11/2020
Durée : 1:06:44

Programmation et animation : Jean Besançon, directeur de l'Uodc
Réalisation et édition : Pierre Cécile
Prise de vue : Enregistrement vidéo issu de la plateforme de visioconférence Zoom
© Pratiques & Stratégies - novembre 2020 - reproduction interdite