Bienvenue
à l'UODC

Pour accéder à ce contenu, merci de vous identifier :

+ de 400 nouvelles vidéos par an

Trouvez au moins
5 réponses
à vos questions de travail

Un minimum de 2 caractères est nécessaire.

Pour accéder à ce contenu, merci de vous identifier :

Miniature
  • L'essentiel
  • Les capsules vidéo
  • La question posée
  • Intervenante


Les Écoles de la deuxième chance (E2C) aboutissent souvent, pas toujours, à des réussites. Parfois inespérées. Avec des publics « qui n’ont rien ».

Quelles sont les conditions de ces réussites ?

Le management ? Le lien avec les entreprises et le territoire ? Une pédagogie originale ? Ou peut-être bien tout cela à la fois...

Quels enseignements peut-on en tirer : dans les entreprises (qui accueillent tous les ans une fraction de ces publics), dans les collectivités territoriales, dans les centres de formation professionnelle ?
Et, bien sûr : quels enseignements pourrait en tirer la formation initiale ?

Car les faits sont aussi têtus que brutaux : 150.000 jeunes sortent tous les ans du système éducatif français sans rien. Aucun diplôme, aucune qualification : rien ! Et au bout, un taux de chômage affolant : 40 % trois ans après leur sortie, encore 30% sept ans après.
150.000 jeunes, tous les ans, 1.500.000 en 10 ans.

Cette bombe sociale à retardement, au-delà des rituelles bonnes paroles, n’est pas encore devenu dans ce pays un sujet politique de premier plan, malgré les alertes de personnalités engagées. Par exemple Christian Forestier, administrateur général du Cnam, président du Cereq, intervenu à ce sujet à l’Université ouverte des compétences le 16 juin 2009.

Les Écoles de la deuxième chance visent ce public : des jeunes femmes et de jeunes hommes qui n’ont rien. Et à qui est offerte une deuxième chance. Dans une « école » singulière, à l’organisation singulière, travaillant de manière singulière avec son environnement, à commencer par les entreprises et les collectivités territoriales. Avec un objectif : à la sortie l'emploi ou la formation professionnelle qualifiante.

C’est sur ce sujet, en praticienne et femme de terrain, que Jeanne Schneider est intervenue à l’Université ouverte des compétences. Directrice des Écoles de la deuxième chance dans le département de la Seine-Saint-Denis (93) de 2005 à 2009, elle dirige aujourd'hui l'E2C 92 (Hauts-de-Seine) : un projet initié en 2007, coordonné par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris-Hauts-de-Seine.



Vidéo Documentée Séquencée (VDS) n°112
Prise de vue : 06 avril 2010
Date d'édition : 29 octobre 2010
Durée : 1:35:52
Programmation et animation : Jean Besançon,
directeur de L'Université ouverte des compétences - Club Stratégies
Réalisation et édition : Pierre Cécile
© Pratiques & Stratégies - octobre 2010 - reproduction interdite

 


Jeanne Schneider
dirige aujourd'hui l'École de la deuxième chance des Hauts-de-Seine (E2C 92) : un projet initié en 2007, coordonné par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris-Hauts-de-Seine, avec une première implantation à Clichy-La-Garenne.

Elle a dirigé les Écoles de la deuxième chance dans le département de la Seine-Saint-Denis (93) de 2005 à 2009.

Elle a en tant que consultante et pour le compte de la Région Ile-de-France été longtemps impliquée dans la formation des directeurs de CFA (Centre de formation d'apprentis).

En 1999 elle a publié l'ouvrage Réussir la formation en alternance. Organiser le partenariat : jeune - entreprise - organisme de formation chez INSEP Consulting.

Les mots-clés

Crédits

Vidéo complète n°112
Amphi débat du 06/04/2010
Date d'édition : 29/10/2010
Durée : 01:35:52

Programmation et animation :
Réalisation et édition :
©